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patrick devedjian - Page 2

  • ELECTIONS SENATORIALES A VANVES : IL MANQUAIT 11 VOIX A ISABELLE DEBRE :

    Sur 2346 grands électeurs, 2305 ont voté dans les Hauts de Seine dont 35 à Vanves dimanche, pour élire 7 sénateurs. Selon le mode de calcul, il y a deux manière d‘être élu : soit au quotient, et là, il faut obtenir un seuil de siège calculé pour les 7 sièges par rapport au nombre de voix exprimés (2305)  divisé par 7 (sièges) soit  335 voix. Ainsi, ont été servis au quotient, Philippe Pemezec, maire du Plessis Robinson avec un siége, Roger Karoutchi secrétaire départementale LR 92 avec un siége, mais Hervé Marseille, sénateur sortant n’a pas obtenu de siége au quotient, puisque sa liste n’obtient que 325 voix. Il manquait 10 voix.  

    Les cinq siéges restant à pourvoir ont été attribué à la plus forte moyenne : Hervé Marseille (UDI), Christine Lavarde (LR) de la liste Pemezec, Pierre Ouzoulias (PC), André Gattolin (LRM) et Xavier Iacovelli (PS) ont ainsi été élus.  Ainsi la droite départementale garde ses 4 siéges mais n’en conquiert aucun nouveau à cause de la dispersion des troupes LR,  ce qui a favorisé l’opposition départementale en préservant ses 3 siéges, avec un communiste, un socialiste, et un marcheur ex-écologiste.  

    « La droite a dispersée ses forces, et elle perd en pratique un ou deux sièges par la seule dispersion de ses forces, mais en même temps le centre national qui avait investi Roger Karoutchi, a été, dans ce choix, peu suivi par l’ensemble des élus. Ils auraient mis Isabelle Debré en tête de liste, les choix auraient été totalement différent, y compris sur le nombre de liste qui se sont présentés. Elle aurait été plus porteuse » confiait Patrick Devedjian, président du Conseil Départemental des Hauts de Seine. Il manquait 11 voix pour que sa vice présidente soit réélu au Sénat. Et il n’est pas le seul à regretter ce choix. « C’est dommage que l’on n’ait pas mis en tête Isabelle Debré » confiait aussi Odile Fourcade, ex-conseillére générale UDI

    D’autres  Républicains étaient plus sévéres sur les réseaux sociaux : «Sur l’ensemble de la France, les Républicains gagnent des sièges. Dans les Hauts-de-Seine, à cause des ambitions personnelles de «certains», les Républicains n’obtiennent que 3 sièges au lieu des 5 qui auraient été acquis si une liste d’union avait été présentée.  Une fois de plus, la division a fait ses ravages. En Marche et la Parti Socialiste peuvent dire merci à ces diviseurs … qui n’ont même pas été élus». A remarquer que dans les Yvelines, avec une liste dissidente, malgré tout, Gérard Larcher (LR) a fait plus de 50% des voix et rafler 5 des 6 siéges.  Un autre plus sévère demandait la démission de Roger Karoutchi sur Twitter. Un troisiéme, vanvéen, le déclarait « personae non grata à Vanves ». Beaucoup de vanvéens ont été surpris par ce résultat alors qu’elle a fait du bon travail au Sénat. D'autres ont passé une mauvaise nuit en pensant elle, comme l’expliquait une vanvéenne au café du commerce

     

    LES RESULTATS :

    543 voix pour la liste P.Pemezec (LR) soit  23,03% - 2 sièges : P.Pemezec (Maire du Plessis) et C. Lavarde (1ére adjointe de Boulogne)

    385 voix pour la liste R.Karoutchi (LR) soit 16,42% - 1 siége 

    325 voix pour la liste H. Marseille (UDI) soit 13,86% - 1 siége

    217 voix pour la liste P. Ouzoulias soit  9,25% - 1 siége

    218 voix pour la liste A.Gattolin (LRM), soit 10,58% - 1 siége

    199 voix pour la liste X. Iacovelli (PS), soit 8,49% - 1 siége

    152 voix pour la liste E. Berdoati  (LR) soit 6,48%

    188 voix pour la liste I.Dresmedt  (LR) soit 8,02%

    26 voix pour la voix C.Candelier(EELV) soit1,11%

    18 voix pour la liste L.Sales FN) soit  0,77%

    7 voix pour la liste B. Lepidi (DVD) soit 0,30%

  • VANVES AU CŒUR DU DEBAT SUR LA FUSION HAUTS DE SEINE-YVELINES

    Isabelle Debré participera ce matin à une séance historique du Conseil départemental des Hauts de Seine. Il engagera le processus de fusion des deux départements des Hauts de Seine et des Yvelines en créant un étabissement public de coopération Interdépartemental annoncé lors des Vœux conjoints de Patrick Devedjian et Pierre Bédier (sur la photo lors des Voeux) , respectivement présidents des CD 92 et 78 aux Haras de Jardy auxquels étaient présents quelques élus vanvéens

    Les avis sont partagés sur cette initiative tout au moins entre la droite et la gauche, même s’il est difficile de connaitre l’opinion des élus de la majorité, puisque les seuls à s’être exprimé sur le sujet sont Piierre bédier -« La question de la fusion n’est pas tabou loin s’en faut ! » et surtout Patrick Devedjian : «Il nous appartient de démontrer, ce que nous allons faire, que ce rapprochement va susciter des économies importantes à un moment où justement l’Etat réduit considérablement les dotations et les ressources des collectivités locales » expliquait il lors de la matinale d’une grande radio cette semaine en donnant des exemples : « Nous allons fusionner nos deux SEM, après nos services d’archéologies, et bientôt nos services de voiries... ». Les deux CD ont engagé un travail peu spectaculaire mais essentiel, consistant à rapprocher tous leurs systèmes de gestions d’informations afin que leurs administrations utilisent des outils communs qui faciliteront leur coopération et la recherche d’économies faciles…. Tous les deux parlaient de financer un projet d’établissement d’accueil pour les personnes atteintes d’un handicap psychique qui manquait dans l’ouest parisien

    Cet établissement public serait présidé par P.Devedjian avec un vice président, Pierre Bédier, 12 membres dans le bureau (6 pour le 92, 6 pour le 78) , un conseil d’administration composé de tous les CD du 92 et du 78 qui ne percevraient aucune indemnité et se réuniraient à Velizy. « Nous espérons pouvoir faire un point démontrant son utilité d’ici deux ans» expliquait Patrick Devedjhian. Mais voilà, pour l’opposition comme pour beaucoup d’observateurs c’est une machine de guerre contre la MGP dont il ne veut pas depuis le début et de défendre le département contre toute tentative de disparition. Comme le lui fait remarquer l’un de ses opposants : « Pour défendre les Hauts de Seine, il le fait disparaître, c’est incroyable ! Je ne suis pas un fervent défenseur du découpage de 1962, mais ces départements existent, ont des compétences, un rôle dans le social qui est essentiel, dans les collèges qui est capital » constatait Gabriel Massou président du groupe FG/PC/citoyen au CD92

    « On vient de regrouper les régions pour faire d’immense ensemble. Il faut quand même une collectivité intermédiaire compte tenu de l’éloignement de la région par rapport au citoyen. C’est l’occasion ensuite de faire des économies, importantes. On offre un cadeau à l’Etat en faisant cela puisqu’il n’y aura plus qu’une préfecture au lieu de deux. Nous avons déjà commencé à regrouper un certain nombre de services. Plein de synergies peuvent se faire, et c’est ce que nous faisons, et qui nous fera gagner de l’argent » expliquait Patrivck Devedjian en ajoutant : «Si on supprime les départements, qui va conduire la politique sociale sur le terrain, si ce n’est les départements. Cela pourrait être la CAF qui gère 75 Milliards sur l‘ensemble du territoire, qui doublonne les départements, qui sont une instance où on fonctionne par cooptation, les dernières élections remonte à 1983. Entre les départements et les CAF, il y a une collectivité qui est ancré dans la démocratie et l’histoire de la République, et l’autre pour qui c’est moins évident»

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS : PREMIER COUP DE PIOCHE A LA PORTE DE CLICHY DANS UN CLIMAT D’INCERTITUDES SUR LE FINANCEMENT

    Il s’en passe des choses sur cette ligne 13 qui dessert Vanves, notamment pour la désaturer. Même si la partie sud est moins concernée que le Nord, elle n’en subit pas moins les contrecoups des incidents qui peuvent subvenir et l’inconfort de rames archi-pleines aux heures de pointes. Il n’est pas rare que toutes places assises soient prises lorsque les rames arrivent à la station Plateau de Vanves-Malakoff le matin entre 8h et 9H. La plupart de nos élus concernés se sont retrouvés hier à la station Porte de Clichy autour du PDG de la RATP, des responsables de la Société du Grand Paris, du STIF (Syndicat des Transports), des présidents de la Région, des Conseils Généraux du 92 et du 93, de la maire de Paris et des communes concernés (Paris, Clichy, Saint Denis, Saint Ouen,)…pour le lancement du prolongement de la ligne 14 à la mairie de Saint Ouen qui préfigure cette grande ligne Nord-Sud du Grand Paris Express devant relier Saint Ouen à Pleyel  au Nord et Olympiades à Orly au sud, et alléger la ligne 13 en diminuant de 20% sa fréquentation (70 000 voyageurs/jours). Tous les médias se font l’écho depuis hier matin de ce premier coup de pioche du premier chantier du Grand Paris Express sur cette ligne Nord-Sud qui en sera l’épine dorsale

    Ce lancement d’un grand chantier intervient à un moment délicat, presque un an après la signature d’un protocole encadrant le financement des transports franciliens  entre la Région Ile de France qui  précisait les engagements budgétaires de l'Etat (un milliard d'euros sur les six prévus pour le « Plan de mobilisation »), et prévoyait « l'identification de 150 M€ par an de nouvelles ressources régionales », pour permettre à la région de payer sa part. Mais voilà, presqu’un an après,   « l'Etat n'a pas encore confirmé ses engagements financiers », et aucune taxe n'a été créée pour augmenter les ressources de la région, alors même que la hausse de la TVA intervenue au 1er janvier 2014 les ampute de 100 M€ par an.  Il y a urgence, car cette situation pourrait mettre en péril plusieurs opérations, et notamment le prolongement du RER E à l'Ouest (jusqu’à Mantes La Jolie) et de la ligne 11 du métro (des Lilas vers Rosny-sous-Bois). « Au-delà de l'urgence sur ces deux projets spécifiques, ce sont toutes les opérations du plan de mobilisation pour les transports du quotidien qui ont été écrites au conditionnel dans l'annexe transport du budget 2014 du Conseil régional, et qui sont donc susceptibles d'être menacées », s'alarmait la semaine dernière le STIF (syndicat des Transports Ile de France)  dans son voeu. « Il existe un risque que RFF et la SNCF démantèlent leur équipe projet pour le prolongement d'EOLE à l'ouest sans clarification rapide de la part de l'Etat au sujet de la convention de financement, représentant 3,3 milliards d'euros » prévient-il.

    6 sénateurs socialistes franciliens (Catherine Tasca,  Philippe Kaltenbach, Luc Carvounas, Vincent Eblé, Claude Dilain et Gilbert Roger) ont écrit au Premier Ministre la semaine dernière, afin qu’il leur garantisse que le financement du Grand Paris des transports sera bien bouclé. « La suspension de l’écotaxe, la hausse de la TVA dans les transports ou encore la baisse des dotations allouées aux collectivités sont autant d’éléments qui pourraient laisser à penser que le bouclage du financement du Grand Paris des transports sera plus difficile que prévu à réaliser. Or, à l’instar du logement, les attentes des habitants de notre région en matière de transports collectifs sont aussi grandes que pressantes » indiquent ils en ajoutant : «  Nous savons que le Premier Ministre aura à cœur de tenir les engagements pris par son prédécesseur le 6 mars 2013 lors de la présentation du Grand Paris des transports. Aussi, nous l’avons saisi afin qu’il nous garantisse que les financements nécessaires à la concrétisation de l’ensemble des projets visant à développer et à moderniser l’offre de transports collectifs en Ile de France seront bien mobilisé. » 

    Lors de ce lancement, les élus n’ont pas moins exprimé leurs inquiétudes : « Compte tenu des engagements, de la tâche qui nous attend, je souhaite rappeler qu’il ne put y avoir ni de délai, ni de rabais à ce projet »  a déclaré Stephane Trousel, président du conseil général 93. « Je ne vois pas pourquoi les accords passés avec Jean Marc Ayrault n’aboutiraient pas. C’est parti et personne ne pourra arrêter le Grand Paris Express » a ajouté Jean Paul Huchon, qui n’en pas moins,  été rassuré par un long entretien qu’il a eu le week-end de l’Ascension avec le premier Ministre. Il a défendu le protocole Ayrault signé en Juillet 2013 devant Manuel Valls qui  aurait convenu que c’est le point clé du développement des transports dans la Région Capitale et qu’il faudrait s’en tenir à ce qui a été décidé. Occasion de lever les inquiétudes émises par des élus et des acteurs économiques franciliens sur l’engagement à terme du gouvernement sur GPE et le plan de modernisation des transports, tant sur le plan financier que sur le plan du calendrier des chantiers, après la mobilisation des entreprises du BTP. Mais c’est sans compter sur la résistance de Bercy.  Le gouvernement serait prêt à autoriser la SGP à faire des emprunts pour réaliser en même temps les deux prolongements de la ligne 14 au nord (jusqu’à Pleyel) et au Sud (jusqu’à Orly), alors que jusqu’à présent ses chantiers étaient prévus en deux temps. Ce qui laisse extrêmement dubitatif André Santini, président du Conseil de Surveillance de la SGP : « Après nous avoir interdit de lancer des emprunts, il nous autoriserait à le faire ! ».